Les Chroniques de Valentin

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février 2009

Ça sonne terriblement actuel...

Une classe opprimée qui ne s'efforcerait pas d'apprendre à manier les armes, de posséder des armes, ne mériterait que d'être traitée en esclave. Car enfin nous ne pouvons pas oublier, à moins de devenir des pacifistes bourgeois ou des opportunistes, que nous vivons dans une société de classes, dont on ne peut sortir autrement que par la lutte de classes. Dans toute société de classes, qu'elle soit fondée sur l'esclavage, sur le servage ou, comme aujourd'hui, sur le salariat, la classe des oppresseurs est armée. De nos jours, non seulement l'armée permanente, mais aussi la (...)

De paresseux serpentins d'argent

A quelques pas de la fenêtre sur laquelle la pluie déroulait de paresseux serpentins d'argent, sa peine s'abattit sur lui de tout son poids, telle une grise gardienne montée du fond du purgatoire. (Stephen King, Simetierre) (...)

Embrassons-nous avant de nous connaître.

Embrassons-nous avant de nous connaître. Et quittons-nous avant de disparaître. J'ai encore quelque chose à te dire. Avant que tu ne partes. Que tu ne reprennes l'avion. Les grandes tours de la ville s'effacent au contact de la nuit. Le vrombissement des cargos s'éloigne dès que tu leur tends la main. Dis-moi que ce n'est pas moi que tu fuis. Raconte-moi comment le soleil se lève, là-bas chez toi. Explique-moi encore que les siphons s'évanouissent à l'envers. Et la manière dont les étendues déroulent leur infini. Sous mes pas, le sable du bord de mer ressemble à de la (...)