Jeune homme en bonne santé, entrant à peine dans la vingtaine, en pleine force de l'âge, intelligent, cultivé, mais sans diplômes, recherche personnes dignes de confiance, voir ami-e-s si possible pour remplir vie sociale relativement vide. (...)
Pour prétendre à une retraite digne de ce nom, il faut côtiser quarante années. Si je commencais à bosser demain je devrais travailler jusqu'à mes 60 ans. Quarante ans de boulot. Un truc de fou. Genre mitose mentale. Quelque chose de pourri. Faut avoir perdu les pédales pour consacrer plus de la moitié de sa vie à travailler. Alors qu'il y a tellement de choses à faire et à découvrir... Je ne serais jamais à la retraite. (...)
Why does my heart Feel so bad? Why does my soul Feel so bad? These open doors, these open doors... (...)
Le seul moyen d'échapper à la mort c'est d'en rire. Le jour de mon enterrement, J'irais bien faire du skate, Entre les tombes tranquillement ... Déguisé en pas moi, Déguisé en pas moi, en pas moi, Déguisé en pas moi, Déguisé en pas moi, en pas moi. Voir les mouchoirs en papier, Et les yeux se mélanger Dans les doigts, tranquillement, Déguisé en pas moi, Déguisé en pas moi, en pas moi, Déguisé en pas moi, Déguisé en pas moi, en pas moi. (Dionysos, Déguisé en pas moi, Western sous la neige, 2001) (...)
Benjamin me racontait l'autre fois une histoire dont je ne me souvenais plus. En 2005, alors que Sarkozy n'était pas encore totalement au pouvoir, juste ministre de l'intérieur, pendant des émeutes "anti-pouvoir" tel que nous le décrivent aujourd'hui nos livres d'histoires, il a fait placé sur un moteur de recherche sur Internet des mots-clés payés pour apparaitre dans les pages de recherche. Ainsi quand on tapait "banlieues", "gauchiste" ou encore "insécurité" dans le moteur de recherche, une publicité apparaissait: Emeutes en banlieue Soutenez la politique de Nicolas Sarkozy (...)
Entre ça: "Oui moi aussi je suis deg! Mais j'ai trop de truc a faire et j'ai pas envie de te voir si peu de temps! tu me manques mon amoureux!je t'envoie tout mon amour!" Et ça: "Tu sais quoi tu va m'oublier, me faire sortir de ta mémoire (...) A présent, je suis sûre que c'est mieux ainsi!" Il s'est passé trois jours et il faudra m'expliquer ce qui s'est passé dans ce temps-là... (...)
Ces jours-ci, ma tête, mon ventre et mon coeur se battent comme des chiffonniers. C'est le bordel là dedans. Un sacré beau bordel. Genre marée noire. C'est sombre et long à réparer. Les volontaires se font rares. Mon coeur qui dit qu'il faut privilégier cette belle relation avec elle, pour qu'elle ne souffre plus. C'est une solution certes, une relation exclusive. C'est séduisant de prime abord, surtout avec elle. Il me dit que c'est le prix à payer pour garder cette personne qui compte énormément pour moi, sans la faire souffrir. Même si ce prix à payer me parait un peu trop (...)
Les programmes informatiques sont parfois drôles... Mélancolique, instable, mais souvent charmant, l'homme portant ce prénom est une énigme, pour lui-même comme pour les autres. Il semble toujours à la recherche d'une félicité perdue. En un mot comme en cent, c'est le client idéal pour les aventures impossibles et tourmentées ! Il a la bougeotte. Une impossibilité quasi maladive à tenir en place. Et aussi une susceptibilité extrême. Pour un oui ou pour un non, votre homme va se sentir blessé, il va se mettre en colère, devenir très pâle, et filer brusquement, sans même (...)
Quand on sait ce qu'est une vraie prison, on n'a plus qu'une seule obsession: être le plus libre possible, et profiter à fond de cette liberté qui s'offre à nous... Pourquoi vouloir ensuite la restreindre ? (...)
Une seule vie ne me suffira jamais pour vivre tout ce que je veux vivre. Une seule vie ne suffira jamais pour aimer autant que je le voudrais. Une vie ne suffira pas pour dire tout ce que j'ai à dire. Le monde est une grotte dans laquelle on se cache et dont les parois absorbent nos paroles sans jamais rien donner en retour. Le silence est notre compagnon de route. La vie est un acte solitaire et égoïste. (...)
Si triste... On va parler de tout Peut-être pas de l'amour Le laisser côté cour Côté coeur, silence... Ta tête dans les étoiles Et tes yeux trop sous terre Tu t'entêtes et t'enterres Tu oublies qu'en face Droit devant en suspend Ta vie te tend ses ailes Tu les ronges à l'approche Tu frôles la démence Et tu courbes l'échine A te rompre le dos A te prendre la tête Jusqu'entre tes deux pieds A devenir l' écho De ta propre douleur qui enfle Vous n'étiez pas faits Pour vivre ensemble Ça ne s'explique pas Les mots n'ont guère d'importance Seul compte le (...)
Fed up with my destiny And this place of no return Think I'll take another day And slowly watch it burn It doesn't really matter how the time goes by 'Cause I still remember you and I And that beautiful goodbye We staggered through these empty streets Laughing arm in arm The night had made a mess of me Your confession kept me warm And I don't really miss you, I just need to know Do you ever think of you and I And that beautiful goodbye When I see you now I wonder how I could've watched you walk away If I let you down Please forgive me now For that beautiful goodbye In (...)
Sois jeune et tais-toi. C'est si compliqué de s'amuser sans alcool, sans shit, sans tabac... bref en un mot sans les drogues proposées par la société de consommation ? Les gens bourrés ne sont drôles que pour les gens bourrés. Les gens défoncés ne sont drôles que pour les gens défoncés. A la limite ça peut faire rire 5 minutes, voir 10 dans le meilleur des cas. Quand ce n'est pas pathétique dès le début, ça le devient très rapidement, jusqu'à être vraiment glauque et lugubre. Autant dire que si tu ne veux ni être bourré ni être défoncé à une soirée tu va (...)
I'm a poor lonesome bear Hidden in the tears of night I could just feel some fear My heart is still so tight... (...)
La neige à recouvert lentement Un vieux monde devenu fou Et a protégé de son manteau blanc Une étoile tombée dans la boue... (...)