Les Chroniques de Valentin

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mai 2005

Tolérance

(Nota: écrit sous le coup de la colère.) J'étais tolérant au shit, je ne le suis plus du tout. J'étais tolérant au tabac, je le suis de moins en moins. J'étais tolérant à l'alcool, ça commence à vraiment changer. Je suis de moins en moins tolérant, voire même carrément intolérant. Quand quelqu'un s'allumait une clope en face de moi, avant je laissais couler, maintenant j'ai plus tendance à avoir envie de taper sur la personne ou me barrer très rapidement selon mon degré d'énervement. Le shit c'est même plus la peine, ça m'énerve trop. L'alcool ça commence (...)

Catacombes 1: La naissance

Je me permet ici de recopier la fin du journal intime des catacombes, un des plus beau texte qu'il m'ait été donné de lire, merci à son auteur et bonne route. (...) Dans ces derniers jours, au bord des grandes eaux, que celui qui a des oreilles écoute. Ils évoquent que tout est désolation, pétri de pollution et de pauvreté. Ils disent qu'ils ne peuvent rien faire pour changer le monde, ils sont une goutte d'eau dans un océan d'acide, ils sont plongés dans un carcan d'obligations. Ils haïssent leurs parents de leur propre naissance. Le monde n'est que souffrance. Soyez votre (...)

Catacombes 2: Le travail

Comme le raconte un tag apposé sur une rambarde en béton du ring à Groenendaal : La paix économique c'est la guerre. Le concept du travail n'a plus rien de commun avec ce que cela pouvait représenter il y a un siècle. Ce qui était louable est devenu répugnant. La révolution industrielle a apporté la machine et la machine a apporté l'avilissement. Basé sur des théories de progrès, l'Homme s'est asservi à la productivité. Plus aucun mérite dans la souffrance, plus aucune raison de se démener. De partout on observe l'illogisme et l'absurdité. N'êtes-vous pas, vous tous, à (...)

Je voudrais avoir un coeur de métal

I wish I had a metal heart I could cross the line I wish that I was half as good as you think I am but now that we know for sure they´re telling lies when they say no one gets hurt and therefore nobody dies you know it´s hard to believe anything that you hear they say the world is round wish I was as big as you you´d have to tell the truth I´d be nothing you could hurt nothing you could use but now that we know for sure they´re telling lies when they say no one gets hurt and therefore nobody dies you know it´s hard to believe anything that you hear they say the world (...)

Mue

Changer de peau, un peu comme changer de vie. Se faire un peu plus discret. Se dévoiler, se mettre à nu. Quotidiennement. Par plaisir. Par besoin. Devant des inconnus et des proches. Se livrer sans retenue. Mais parfois ne rien dire. Ne rien vouloir leur révéler. Changer de peau, muer, un peu comme un serpent. Se faufiler insidieusement dans le sable fertile de l'imagination. Osciller entre le soleil et la nuit. Changer de peau, c'est un peu comme évoluer. Ou régresser. Changer. Se remettre en question. Prendre le temps de construire sa nouvelle peau. S'approprier son image. (...)

La vie en mouvement

Y'a Léa qui boude, Léa qui pleure, Léa qui danse, Léa qui rêve de jours meilleurs, Léa qui est lunatique, Léa qui veux danser, Léa qui a peur du lendemain, Léa qui voudrait partir loin, Léa qui est déjà partie loin, Léa qui aime vivre, Léa qui ne crois plus en rien... Et y'a Valentin. Valentin qui rêve d'avoir un coeur en métal pour ne plus souffrir. Pour ne plus aimer. Mais qui en même temps est si heureux de pouvoir aimer, mais si ça implique parfois de souffrir. La vie change, évolue, les relations aussi, apparaît la souffrance, apparaît de l'amour. La vie est en (...)

Et y'a celle qui...

Et y'a celle qui rêve d'horizons lointains. Elle aime vivre et danser. Danser sa vie. Elle veux vivre plus. Mais ne pas risquer trop. Elle a peur de perdre ceux à qui elle tient. De se retrouver seule. Elle n'a pas peur d'aimer. D'offrir son amour sans retenue. Mais elle le retient. Elle a peur de dormir. De se laisser envahir par ses démons. Elle panique. A peur de se laisser dépasser. Par le temps et tout le reste. Elle n'oublie pas ses ami-e-s. Elle sais ce que ça vaux l'amitié. C'est quelqu'un de précieux. Il y a des gens qui ont gagné une place dans votre coeur parce qu'ils (...)

Bris et débris

Un coeur c'est un peu comme un verre. Quand on le fait tomber des fois ça rebondit et d'autre fois ça se brise. On peux toujours essayer de recoller les morceaux ça ne sera plus vraiment comme avant. Sauf qu'après y'a des débris partout par terre. Ca fait désordre. C'est pas très propre. Et quand on marche dessus ça blesse. Bris et débris. Puzzle et recollage. Blessures et guérisons. C'est celle qui vis des mutations. Celle qui m'a fait réaliser que la vie est belle. Petite pensée pour Solveig. (...)

Et y'a celle qui...

Et y'a celle qui rends le sourire. Celle qui sais réconforter. Celle dont on a l'impression qu'elle n'est pas affectée par tous les obstacles et déceptions que lui donne la vie. Et puis on dirait que son visage ne pleure jamais, qu'il n'est jamais triste. Je sais très bien que c'est faux. Mais quoi qu'il se passe, elle réussit à faire passer sa bonne humeur sur son visage et à communiquer son bonheur aux autres. C'est viral, elle apporte le sourire autour d'elle. C'est merveilleux. En fait elle est quelqu'un de merveilleux. C'est aussi un peu une bouée de sauvetage. Ou plutôt une (...)

De l'homicide de Léa

Il paraît qu'on peux en finir avec ses fantômes. Qu'on peux les vaincre. Je n'aurais pas cette prétention. Juste la force, enfin, de nommer celles et ceux qui comptent pour moi. Au fil des jours et au fil de la plume, je vais tenter ici de n'oublier personne. Je veux juste leur offrir une page ici parce qu'ils en occupent en réalité des centaines. Parce que c'est symbolique. Un instantané de ma vie. Une sorte de photographie subjective, à défaut de pouvoir tous les prendre en photo en même temps. En réalité je ne me rappelle plus d'où me viens le prénom de Léa. Je n'ai connu (...)

De la jalousie et ses blessures

La jalousie ça blesse. Un sentiment difficilement maîtrisable. Qui fait mal. C'est difficile à comprendre et à raisonner. Là c'est d'autant plus douloureux que ça vient s'ajouter à une blessure récente. Le verre vient de tomber une nouvelle fois, il ne s'est pas brisé, n'a pas rebondit. Il a juste encaissé le coup et il pleure tout seul... (...)

I'm in love with you (11)

Il faisait pourtant beau ce jour-là. Je ne me rappelle plus trop comment on en est arrivés là. Pourtant c'est bien ce qui s'est passé. Ca faisait bientôt deux semaines que nous étions en Ecosse, et tout semblait bien aller entre Quentin et Léa. Du moins c'est ce que je croyais. Je rentrais tout juste d'une promenade en ville avec Lucie et on est arrivés comme qui dirait, au mauvais moment au mauvais endroit. Quentin était recroquevillé sur lui-même dans sa chambre d'emprunt. Il murmurait "Mais pourquoi, pourquoi?" Puis Léa lui répondit. - Je viens de te le dire. Tu sais j'ai (...)

De retour dans nos criques

Je t'écris depuis cette petite île que tu aimais tant. Tu sais, au large de la maison de tes parents, sur la côte bretonne. On piquait la vieille barque à moitié moisie qui trainait sur les galets et on ramait avec nos mains ou une planche de bois qui s'était échouée. On allait tout droit vers cette bosse qui brisait l'horizon. On avait pas peur, malgré les vagues. En se rapprochant de l'île tu te mettais debout et tu criais "Terre! Terre! Capitaine, voici enfin la terre promise! A nous les trésors enfouis, à nous l'aventure et cet amour libre dont on parle tant!" Je riais puis (...)

Le bac, cet ennemi qui nous aura tous

Est-ce que le bac vaut le coup de ne plus réussir à dormir, de se sentir toujours tendu et stressé, de pleurer quand on ne comprends rien aux cours qu'on révise, de trembler quand on pense qu'il ne reste plus que deux semaines et demies, d'avoir envie de vomir quand on essaye de faire une dissertation pour s'entraîner? Envie de tout laisser tomber, encore et toujours. Le malaise s'installe profondément. Se sentir enfermé, angoisse inexplicable, l'impression d'être écrasé par des murs qui se rapprochent de plus en plus. J'en veux pas de ce bac, je veux le vomir une fois pour toutes, (...)

Chants de marins

Quelques chants de marins à écouter pour s'envoler, via BohwaZ: http://bohwaz.info/fete-lo/Chalut_les_copains/ (...)

The mess we're in

Can you hear them? The helicopters? I'm in New York No need for words now We sit in silence You look me in the eye directly You met me I think it's Wednesday The evening, the mess we're in The city sun sets over me The city sun sets over me Night and day I dream of Making love to you now baby Love making on screen Impossible dream And I have seen The sunrise over the river The freeway, reminding of This mess we're in The city sun sets over me The city sun sets over me What were you wanting? I just want to say Don't ever change And thank you I don't think we will meet again I really must (...)

Ce soir je rêve

J'ai plus de peine Si peu de haine Tant de remords J'ai plus de peine Si peu de haine Tant de remords Tant de remords (...) J'ai pas peur de te dire toute la vérité J'ai pas peur d'être libre ni même enchaîné J'ai pas peur de tenir le poids des années J'ai pas peur non plus d'être ou d'avoir été J'ai pas peur de haïr ni d'avoir aimé J'ai pas peur de souffrir ni de succomber J'ai pas peur de subir ni même de traiter J'ai juste peur de tenir plus qu'il ne faudrait Seul je mourrais, Tu le sais. Seul je mourrais, En secret. J'ai pas peur de sentir des fragilités J'ai pas peur (...)

Litanies de mon triste coeur

Finalement, aimer, c'est toujours un peu (ou beaucoup) souffrir. Y'a des jours ou être polyamoureux est difficile... Peut-être est-ce le fait d'être jeune? Est-ce que c'est plus facile d'être polyamoureux quand on a dépassé vingt ans? En fait rien n'est simple, et encore moins quand on choisis de vivre ses contradictions, de les assumer dans un mode de vie différent et adapté à ses sentiments... Demain nous sourira, tu verra... (...)

Tomber amoureux...

Certaines tombent amoureuses C'est pur, ça les élève Moi, je tombais amoureuse Comme on tombe d'une chaise (Bénabar, Je suis de celles...) (...)

Plus et moins

Plus je pense à elle et plus je me dit qu'il faut que j'arrête d'y penser. Plus j'y pense et plus ça me prends aux tripes. Y'a les larmes qui s'amènent. Le ventre qui se noue. L'amour c'est pas une affaire de coeur, c'est une affaire de ventre. Tout se passe dans le ventre. C'est là que ça bouillonne. Que ça réfléchit. C'est là que y'a la passion. La vérité des jours meilleurs. Les contradictions, la peur, la culpabilité, tout ça c'est dans la tête. Le ventre il s'en fout. Alors tu lui met des coups de boule. Pour qu'il se calme. Tu fait dominer ta tête sur ton ventre. Tu (...)

Petite ville

La nuit quand je marche dans les rues, lumière tamisée, lampes industrielles, ombres fuyantes. Je me perds dans l'immobilité des facades d'immeubles. Y'a personne. Je suis invincible. Seul survivant au milieu de cette petite ville. L'humain déserte les trottoirs la nuit. Tout est tranquille. On entends aucun bruit. On peux prendre le temps d'apprécier le bruit du ronflement électrique d'un transformateur. D'écouter le glou-glou lointain des égoûts. On peux se coucher au milieu de la route. Profiter du silence, de l'air respirable. On se rappelle de ces rues la journée. Bruyantes, (...)

Super-héros

Il est des regards qui vous transforment en superhéros. Tout d'un coup vous êtes invincibles. Ca y est vous sentez la cape voler sur vos épaules. Et là vous vous rappellez l'image de Superman, les cheveux dans le vent et le slip porté par dessus le pantalon. Quel manque de classe. Vous essayez de vous débarasser de cette horrible image en vous répétant que vous n'êtes qu'une personne normale. Et enfin vous découvrez la splendeur des héros avec Brad Majors en porte-jaretelle, blessé, rempant, à terre, dans la brume, dans une des plus belles images du cinéma. Et qui chante, comme (...)

Mystère et boule de gomme

Elle était plutôt jolie. Brune, le regard mystérieux. C'est ce qui me plaît ça, les yeux qui questionnent, qui donnent envie d'en savoir plus. Du mystère au fond du regard, c'est ça qui m'attirait chez elle. Je n'avais pas grand chose à lui raconter. Des histoires de séduction de filles au regard mystérieux. C'est tout ce que j'avais trouvé ce soir-là dans ma besace à bobards. Elle m'écoutait attentivement mais j'avais le profond sentiment que tout ça l'emmerdait au moins autant que moi. Comme d'habitude, alors qu'elle était juste devant moi, j'étais en train de m'enfoncer (...)